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Une légende raconte que le moine Boddiharma, fondateur de la secte Zen en chine, s'endormit au cours d'une méditation. Sa honte fut si grande qu'il s'arracha les sourcils. Ceux ci en tombant par terre se transformèrent en arbre à thé ! Les moines en utilisèrent les feuilles pour faire un "élixir doré" destiné à chasser le sommeil et à purifier l'âme.

La cérémonie du thé se déroule dans un pavillon isolé, baignant dans une lumière tamisée.
Avant de pénétrer dans le pavillon du thé, les invités doivent se purifier au tsukibaï, bassin alimenté en eau par une tige de bambou. Il est souvent éclairé par une lanterne en
pierre : le toro.
Ils s'inclinent ensuite devant le tokonoma, autel décoré d'une calligraphie ou d'une estampe et d'un arrangement floral ou d'un bonsaï

.

La bouilloire en fonte contient quelques morceaux de métal que l'eau, en chauffant, va faire bouger et "chanter" évoquant ainsi une averse sur une forêt de bambous, le murmure des pins sous la brise…
Le maître de maison sert ensuite le thé dans des bols de grès ou de porcelaine appelés raku.
Tous les ustensiles doivent être patinés mais d'une propreté parfaite.