Kyuzo Murata est né en 1902 à Takayama. Malade, il fut obliger d'interrompre ses études et de se soigner à Oomya où il découvrit sa passion pour les bonsaï.

Après avoir travaillé dans plusieurs pépinières, il créa , en 1929, Kyuka-en, le jardin des neuf brumes, se spécialisant dans le prélèvement des picea glehni.

Il fut également chargé de s'occuper de la collection impériale de bonsaï et apporta son aide à l'entreprise Masakuni dans le développement d'outils pour les bonsaï.

Sa participation à la deuxième kokufu-ten et à la rédaction d'articles pour des magazines attestent de sa réussite. La seconde guerre mondiale faillit mettre un terme à cette aventure mais le jardin Kyuka-en fut sauvé par un officier qui déclara que "le bonsaï montrait l'utilité des choses inutiles".


Kuyzo Murata en profita pour sauver de nombreux bonsaï venant d'autres pépinières.

Malgré les difficultés liées à l'après-guerre, M Murata continua de développer son jardin en tissant des liens avec des amateurs ou des professionnels américains. Il participa aussi activement aux associations japonaises : il fut nommé par exemple président de la "Nihon Bonsai Kumaiai" regroupant les bonsaika professionnels ou président de la "Japan Union of Bonsai Growers"

En 1959, il accepte un apprenti nommé Isamu Wakabayashi, diplomé d'une école d'agriculture et passionné de plantes et de bonsaï depuis son enfance. N'ayant pas eu d'enfant, il l'adoptera.

Jusqu'à sa mort en 1991, Kyuzo Murata collabora à de nombreux projets entre les États-Unis et les différentes instances du bonsaï japonais : stages, échanges commerciaux, livres ....

Isamu Murata reprit toutes les activités de son père mais sous la pression de la spéculation immobilière dut fortement réduire la taille du jardin en 2001.

Le jardin Kyuka-en possède un site internet à l'adresse suivante : http://www.iris.dti.ne.jp/~kyukaen/index.html

La page où sont regroupées toutes les photos retraçant l'histoire du jardin est traduite en anglais.

Les galeries photos ne sont accessibles qu'en japonais mais le voyage au hasard des kanji est très agréable. Il suffit de cliquer sur les menus déroulants, dans le sommaire, à gauche.

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